mercredi 7 juillet 2010

Sortie Marais Léon Provancher

Lundi dernier 5 juillet, la chaleur suffocante nous décide à fuir la ville pour le bord du fleuve St-Laurent. Sur l'heure du midi, nous prenons la route en direction pour le Marais Léon Provancher de Neuville.

Contrairement aux deux fois précédentes où les canards avaient pris la vedette, cette fois, ce sont les chevreuils et une perdrix des plus sociables qui nous ont fait des surprises au détours des allées.

En arrivant au marais, nous avons profité de l'ombre d'un abri pour prendre un petit lunch et boire beaucoup d'eau afin d'éviter un coup de chaleur. À l'étang, où l'ombre se faisait rare, les 31 degrés Celcius pesaient lourd, nous avons donc décidé de ne pas nous attarder à cet endroit et de nous diriger au plus tôt vers le fleuve.

Nous n'avions pas marché plus de cinq minutes bien à l'ombre dans le sous-bois que déjà, nous avions la visite d'une gélinotte qui semblait apprécier la compagnie des humains. Celle-ci marchait à nos côtés tout en nous picorant les souliers comme pour dire" Eh toi, t'aurais pas quelques graines pour une pauvre petite perdrix incommodée par la chaleur sous son épais manteau de plumes". Malheureusement, je m'étais muni d'un objectif téléphoto et ce n'était pas là l'idéal pour de la photographie en sous-bois, j'ai donc dû pousser les ISO à plus de 1000 et faire avec. Le temps passé avec ce volatile sauvage"ou presque" nous a été bien agréable.








En descendant vers le fleuve et longeant un ruisseau, plusieurs oiseaux se faisaient voir pour quelques instants et ne restaient malheureusement pas assez longtemps pour permettre une photographie. Je dois toutefois avouer que la chaleur intense et le manque d'ombre ne m'incitait pas à être des plus patients.

C'est en parcourant un sentier parallèle au fleuve que la plus belle scène de la journée devait nous apparaître. En premier, qu'un petit faon, les oreilles attentives au moindre bruit que nous nous efforcions pourtant d'éviter, nous avait repéré. Sa mère devait quelques secondes plus tard sortir du buisson comme pour s'assurer qu'il n'y avait pas de danger. Nous avons eu droit à leur compagnie moins d'une minute.







Par après, rendu sur la rive du St-Laurent, nous avons vu une mère chevreuil avec ses deux faons qui arrivaient d'une pause au bord de l'eau et regagnait le couvert feuillu pour profiter d'une température plus tempérée.







Des formations nuageuses s'étant formées, nous avons décidé de regagner le stationnement en nous promettant de revenir par temps plus frais.

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