lundi 28 avril 2008

Promenade printanière

Jo et moi sommes allés faire une promenade du dimanche sur les bords de la Petite Rivière Shawinigan hier. Nous nous sommes stationnés près du Parc du Centenaire et avons parcourus une partie de la piste cyclable à pied. La crue printanière battait son plein et c'est avec fracas que la chute nous accueillait.

Nous y avons vu quelques pêcheurs qui, malgré la rivière déchaînée et inondant les berges, n'en pouvaient plus d'attendre et se devaient d'essayer de leurrer une truite volontaire à finir au poêlon. Aucun de ceux à qui nous avons parlé n'avait eu une touche de la journée et c'était très compréhensible, le courant était trop rapide, l'eau on ne peut plus sale et le poisson pensait plus à conserver ses énergies qu'à se mettre en quête de nourriture.

Il y avait encore de la neige dans la piste cyclable et à certains endroits dans le bois il en restait une bonne épaisseur. Je n'ai pas pris de photo de la rivière celle-ci étant franchement dégueulasse mais j'ai pris quelques photos de bourgeons pour identification plus tard à la maison. Il s'agissait des bourgeons du sureau rouge et du saule p'tits-minous.







Contrairement aux rives de la St-Maurice près du centre-ville, nous n'avons presque pas vu d'oiseaux car il y avait un va-et-vient assez surprenant dans la piste cyclable en cette belle journée d'avril. À part les éternels carouges et bruants, nous avons pu y observer pour quelques secondes un junco ardoisé qui essayait de passer inaperçu dans les branches.



Chemin faisant, Jo a vu une cicindela verte qui se faisait chauffer sur un rocher, nous avons mis l'insecte dans une petite bouteille et au retour à la maison l'avons relâchée dans un bac à fleurs pour essayer de la photographier dans un milieu plus restreint qu'en plein bois car contrairement à certains insectes, celui-ci est assez rapide.

À la maison, j'ai donc installé ma lentille macro MPE-65 sur la caméra et me suis mis à poursuivre la bibitte qui essayait toujours de remonter sur les bords du bac pour échapper à sa prison temporaire (pas trop naturel). Première constatation, pas évident de photographier un insecte en état de panique quand la lentille se trouve à quatre pouces de celui-ci, qu'on a l'oeil dans le viseur et qu'on essaie de faire le foyer avec un objectif complètement manuel. Sur une quinzaine de photos, J'en ai conservé que deux car il n'y a pratiquement pas de profondeur de champ sur des photos prises à ces distances et les yeux du spécimen n'étaient pas à mon goût (et ne le sont toujours pas).



Les deux dernières photos montrent un bourgeon de pissenlit et une fleur de pissenlit sous un regard différent.





Un peu plus tard cette semaine j'essaierai de mettre quelques mouches en ligne, il me semble que cela fait longtemps que je ne me suis pas assis à l'étau.

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