dimanche 20 mai 2007

Port St-François

Nous avons profité des deux belles journées de la fin de semaine pour retourner observer les oiseaux à Port St-François.

Vu l'achalandage qui est supérieur à celui sur semaine, les oiseaux avaient tendance à se tenir plus éloignés et par conséquent, s'avéraient beaucoup plus difficiles à photographier.

Nous avons quand même eu la surprise de voir une petite famille de tortues peintes, espèce assez fréquente au Québec. Même si on m'avait dit qu'on pouvait en observer à cet endroit, c'était une première fois pour Jo et moi .

Les tortues, au nombre de quatre, se tenaient sur un petit monticule au milieu de l'étang et profitaient des chauds rayons du soleil pour se réchauffer. Elles semblaient éveillées aux bruits ambiants et probablement craintives de nature car à chaque fois qu'un bruit plus fort que les autres se faisait entendre, elles se viraient la tête vers celui-ci comme pour demander de respecter les lieux. Nous les avons vues au même endroit les deux journées et elles allaient à l'occasion faire une promenade sous-marine soit pour se rafraîchir ou encore se nourrir de nymphes qui pullulent à cet endroit.

L'étang, comme toujours, était le royaume des carouges à épaulettes qui se faisaient le plus beau possible afin d'impressioner leur belle. À un certain moment donné, une guerre en règle s'est déclarée entre un carouge et un geai bleu, qui avec son caractère un peu délinquant est venu s'amuser probablement trop près d'un nid, je n'ai malheureusement pas pu croquer la scène, la confrontation ayant lieu dans des branches élevées et façe au soleil, ce sera pour une prochaine fois.

Dans la section centrale, les parulines à croupion jaune étaient encore en grand nombre et se pourchassaient gaiement.



En fin de journée dimanche, nous nous sommes dirigés vers Baie-du-Fèvre où une migration de guifettes noires volaient au-dessus des étangs. Par la suite, petite randonnée à Notre-Dame de Pierreville où sur le chemin menant à la rivière, nous avons vu un troupeau de boeufs des Highlands qui n'était pas sans nous rappeler un voyage en Écosse fait en 1976, ce sont des bêtes magnifiques qui, bien vêtues de leur long manteau roux, peuvent affronter nos hivers rigoureux sans difficulté.

Ces deux visites seront probablement les dernières de la saison, l'air salin de la Baie des Chaleurs nous appelle et nous ne saurons résister longtemps. Les mois qui viennent seront concentrés à la quête de salmo salar et des oiseaux marins.



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