mercredi 15 avril 2009

Excursions printanières



Lundi dernier, profitant d'une journée de congé de ma compagne, nous avons traversé le fleuve et avons visité le quai de Leclercville. Celle-ci participe à un tournoi de pêche virtuel sur le site de Québec-Pêche. Elle a commencé à pêcher sur les quais du fleuve St-Laurent l'an dernier où tout comme ceux de la Baie des Chaleurs, il y règne une atmosphère des plus cordiales avec leur lot d'habitués.

Sur place, nous avons rencontré un de ses compagnons d'équipe qui s'apprêtait à quitter. Il faut dire que c'était une journée de grands vents. La température indiquait tout juste quelques degrés celcius n'incitant pas trop à la détente.

N'écoutant que leur courage, nos deux braves ont tout de même sorti leurs lignes à pêche. Dans une période de deux heures, ils ont réussi à capturer une petite barbotte, un meunier et une ouitouche. Pendant ce temps là, je suis resté bien au chaud dans le véhicule à parcourir le quotidien du matin au son des bernaches et du clapotis des vagues.

Avant le départ, il avait été convenu qu'en après-midi, nous irions explorer les alentours de Baie-du-Febvre pour y faire de la photo. Nous sommes donc arrivés aux champs d'épurations de la municipalité vers 14:00 heures. Les oies avaient attirés une foule très considérable de touristes. Il y avait autant de circulation sur la route Janelle que sur la Ste-Catherine à Montréal.

Nous nous sommes installés à l'intersection de la Rte Janelle et du Chemin du Lac St-Pierre le temps d'un léger goûter puis d'un commun accord avons décidé de quitter pour un endroit plus calme c'est-à-dire direction Notre Dame de Pierreville et chemin Lacerte qui mène à un marécage habituellement pas trop fréquenté.



Je préfère sillonner les bois lorsqu'il y a un peu plus de verdure, le début avril étant un peu beige avec ses foins séchés et sa monotonie de couleurs.

En route pour le marécage, nous avons vu quelques marmottes qui, fidèles à leurs habitudes, creusent des trous partout à un point tel qu'il faut toujours faire attention où l'on pose le pied.

Grâce à un vent de face, nous avons pu surprendre un héron bleu qui est resté figé tellement il ne s'attendait pas à une présence humaine. Durant un bon cinq minutes, nous sommes demeurés furtifs afin de ne pas l'apeurer plus qu'il ne l'était. Ainsi, j'ai eu la chance de capter quelques clichés. En faisant quelques pas dans sa direction, il a pris son envol et par la suite a toujours gardé ses distances.

Ce devait être là la seule présence animale que nous avons pu observer de près. Les carouges et mainates étant très actifs à cette période de l'année avaient le don d'annoncer notre présence et de faire s'éloigner les oiseaux. Grâce à ces trouble-fête, j'ai raté une chance de photographier un groupe d'une dizaine de bihoreaux n'ayant droit qu'à de lointaines silhouettes et aux cris de ce petit héron nocturne. Pendant ce temps, un grèbe y allait allègrement de son bavardage dans une talle de quenouilles mais ne s'est jamais montré le bout du nez.

D'ici quelques semaines, ce marais grouillera d'activité et je me promet d'y retourner.


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