lundi 26 janvier 2009

Pêche blanche à Notre-Dame de Pierreville

Samedi dernier nous avons fait une autre sortie de pêche sur la glace à la Pourvoirie Paulhus de Notre-Dame de Pierreville. Tout comme lors notre dernière sortie de pêche blanche, le temps froid régnait en maître mais avec cette fois des vents de plus de 20 km. Le pire a été de prendre le temps de bien nettoyer l'auto du frimas accumulé dans les vitres durant la nuit avant de se mettre en route.

En chemin, rendu sur le pont de Trois-Rivières, nous avons observé vers l'aval une cinquantaine de braves qui étaient sur la glace près du quai au bout de l'Avenue de Nénuphars à pratiquer leur sport favori. La route 132 étant glacée, nous avons circulé à vitesse réduite jusqu'à la pourvoirie.



En quittant la 132, nous avons tourné à gauche pour circuler sur le Rang du Chenal Tardif jusqu'au poste de contrôle où il faut débourser une somme de 5$ pour l'entretien du chemin qui mène sur le Lac St-Pierre. Après cet arrêt, il ne reste que 3 minutes avant d'arriver à la cabane du Pourvoyeur où les ménés et brimbales nous seront remis. Un jeune est venu nous conduire à la cabane assignée et percer une dizaine de trous dans la glace.

Nous avions acheté des briquettes de copeaux de bois compressés et celles-ci ont été appréciées car le bois qui était fourni par le pourvoyeur était du bois de grève avec une faible valeur calorifique. De plus, il manquait deux pouces au bas de la porte de la cabane pour que celle-ci ferme hermétiquement, ce n'était vraiment pas l'idéal compte-tenu du froid sibérien qui régnait et du facteur vent qui venait amplifier celui-ci.

Nous avons donc installé les brimbales en prenant bien le temps de nous réchauffer pendant l'opération. Notre première observation a été de remarquer le bruit ambiant causé par les jeunes qui s'amusaient avec la motoneige ou le VTT de papa. Nous vous recommandons donc d'aller sur le lac les jours de semaine si possible car les fins de semaine et spécialement le samedi, la circulation est parfois infernale et la sécurité pas toujours respectée. Si vous vous rendez à cette pourvoirie, il est à noter qu'il y a un restaurant sur la glace près de la cabane du pourvoyeur.








À l'endroit où nous étions il y avait peut-être deux à trois pieds d'eau maximum sous la glace mais c'était amplement suffisant pour y capturer du brochet et de la perchaude. À la fin de la journée nous avions capturé et remis à l'eau trois brochets en plus d'en avoir perdu deux sur le bord du trou. Nous avons également capturé et gardé trois perchaudes que ma blonde voulait manger.



Rendu à la maison j'ai fileté les perchaudes et observé dans la chair blanche de petits points noirs semblables à de très petits plombs d'un diamètre de 1mm environ. Je les ai délogés et photographiés afin de les identifier. Selon une information reçue d'un biologiste du Ministère qui avoue ne pas être un expert en parasitologie, cela lui apparaît être des kystes de métacercaires qui sont aussi responsables de la maladie des points noirs.

Le kyste n’a généralement pas de conséquence grave pour l’hôte, sauf si un organe vital est atteint. Par contre, il diminue la qualité des filets de poisson destinés à la consommation humaine. Lors de la mastication du poisson, le consommateur aura l’impression de croquer des grains de sable.




2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour,

Je suis tombé par hasard sur votre blog et surprise ... il est question de la pêche blanche à Notre-dame de Pierreville, mon patelin !

J'ai pris connaissance de vos commentaires et observations, et j'ai constaté entre autre que vous sembliez trouver déplorable le fait qu'il manquait 2 pouces au bas de la porte de la cabane à pêche pour qu'elle puisse fermer hermétiquement.

Sur ce je vous dirais que se ne sont que des cabanes à pêche, il ne faut donc pas s'attendre à avoir une location 5 étoiles non plus.

Pour un bon pêcheur le but est de pêcher au grand air, et l'utilisation d'une cabane n'est que secondaire, même s'il passe quelques moments à l'intérieur pour se mettre à l'abri, pour manger et se réchauffer un peu, le fait qu'un peu d'air passe ne doit pas l'affecter pour autant... à moins qu'il s'attende de séjourner au Château Frontenac ^^

Laissez-moi aussi vous informer que La Pourvoirie Paulhus & Ass. existe depuis une 40 aine d'années, c'est une entreprise familiale qui a maintenant été reprise par les deux fils de la famille.

Ce que vous ne savez surement pas non plus est que le 9 janvier 2008 une tempête de vent a tout ravager sur le site de pêche, presque la totalité des cabanes sont parti par la force des forts vents, il n'est resté que 2 cabanes de potables sur le lot, soit une 30 aine de cabanes qui ont disparut. Imaginez alors le désastre que cette pourvoirie a subit, une énorme perte pour cette entreprise !

Voilà donc peut-être le pourquoi qu'un peu d'air pénètre dans une cabane, avez-vous loué une de celles qui a survécue au vent et qui a été rescapée, ou encore avec-vous loué une cabane qui a été acheté d'un particulier et qui suffisait amplement a servir d'abri ?!

Les propriétaires ont fait au meilleurs d'eux même pour rebâtir cette pourvoirie, soit pour réussir à terminer l'année 2008 après cette épreuve, et par la suite commencer l'année 2009 en souhaitant que jamais plus Dame Nature ne viendra tout détruire.

Sur ce... en espérant que vos perchaudes étaient délicieuses, je vous souhaite une belle journée.

salmo52 a dit...

Cher anonyme,

J'étais au courant pour la perte des cabanes de l'an dernier et je suis tout à fait d'accord avec vous pour affirmer que c'est là une perte déplorable pour cette entreprise.

Eh oui ! je me suis bien aperçu en arrivant sur les lieux que je n'avais pas loué le Château Frontenac.

Je dois vous dire que je ne m'attendais pas au grand luxe puisque fréquentant plusieurs pourvoiries sur le Lac St-Pierre durant la période hivernale je savais avant d'arriver sur place ce qu'est une cabane de pêche.

Ce que je sais également c'est qu'aux autres endroits visités j'y ai trouvé des portes qui fermaient de façon étanche, du bois franc et sec qui font que le feu dure et dégage une chaleur soutenue, une table pour prendre un repas assis ce qui n'était pas le cas pour la cabane louée ce jour là.

Eut-il fait -5 degrés Celcius que je n'aurais même pas parlé de ces inconvénients. Le problème c'est qu'il faisait - 20 celcius avec des vents de 20 Km/h et des pointes à 35 km/h. Vous comprendrez qu'il fallait aller se réchauffer à l'occasion même si nous sommes de bons pêcheurs.

Maintenant, malgré ces inconvénients, ai-je aimé ma journée de pêche à la pourvoirie Paulhus ?

La réponse est oui, et je peux vous dire que j'y retourne avant la fin de la présente saison.

Notez également que si personne n'exprime ses pensées, le pourvoyeur ne pourra s'améliorer et faire face à la concurrence qui elle, ne demande pas mieux que de s'accaparer la clientèle de ce pourvoyeur.

En terminant, je dis aux frères Paulhus, chapeau messieurs, au lieu de baisser les bras après les malheurs de l'hiver dernier, vous vous êtes retroussé les manches et avez sonné un nouveau départ. Je dis également que c'est le soucis du détail qui fait évoluer une entreprise et la fait se démarquer de ceux qui oeuvrent dans le même domaine.

Ah!, oui les perchaudes étaient délicieuses.